Suite à la projection du film « La Lettre »

 

 

Le samedi 4 mars 2023, 35 personnes étaient réunies à Châteaudouble pour assister à la projection du film
« La lettre ». Dans ce long métrage, le Pape François adresse une lettre d’invitation à Arouna, un réfugié climatique du Sénégal représentant les pauvres ; à Cacique Dada, un chef autochtone de l’Amazonie représentant les peuples indigènes ; à Ridhima, une jeune militante indienne représentant les jeunes ; et à Robin et Greg, un couple de scientifiques d’Hawaï représentant la vie sauvage. C’est à Rome que ces protagonistes ont rencontré le Pape et évoqué l’impact du réchauffement climatique dans leurs pays respectifs.

 

La projection du film a été suivie d’un échange en petits groupes autour de 3 questions. Cet échange s’est révélé très fécond.

 

– Divers points marquants ont été mentionnés. Tout d’abord la beauté et la diversité de la nature ; mais aussi sa fragilité, et les dégâts qui lui sont occasionnés. Ensuite l’interdépendance de tous au sein de la « maison commune » : la vie des uns a nécessairement un impact sur les autres. Les situations que vivent certains sont très dures. Enfin, la volonté de tous les protagonistes du film de vouloir se retrousser les manches a été soulignée, ce qui est d’autant plus signifiant qu’ils n’ont, quand ils sont pris individuellement, qu’un très faible pouvoir pour faire
changer les choses.

– La question « qu’est-ce qui me donne envie d’agir ? » a révélé des motivations multiples. Un sentiment d’urgence face à une situation globale qui se dégrade s’est exprimé à plusieurs reprises : le statut quo n’est plus possible, il faut agir. Il est impératif de préserver la beauté de la nature, de ne pas laisser disparaître la faune et la flore qui nous entourent. Il y a aussi le désir de lutter contre la dégradation des conditions de vie sur terre, d’autant plus que ce sont les plus fragiles qui sont le plus exposés, alors même qu’ils sont peu responsables des grands changements observés.

– La question « qu’est-ce que je suis prêt à faire pour agir ? » a fait apparaître des pistes d’action très diverses, à différentes échelles d’intervention. Certaines actions sont d’ordre individuel, en commençant par les petits gestes du quotidien, en étant attentifs à l’impact qu’ils peuvent avoir : notre manière de consommer (recours au plastique, aux produits jetables, aux produits qui détruisent, privilégier les produits locaux …) ou notre manière de nous déplacer sont loin d’être anodines : « On ne peut pas changer le monde mais on peut changer notre monde ».
D’autres pistes ont été mentionnées à un niveau plus global d’organisation collective et de pression sur les pouvoirs publics. Elles ne sont pas à opposer aux actions d’ordre individuel, mais sont plutôt complémentaires.

 

Chacun est reparti avec l’envie d’agir ; mais que faire ? Et comment le faire ?

D’autres soirées pourraient être proposées : projections de films, conférences, échanges, actions concrètes, temps d’échanges…

Si vous êtes intéressés pour vous investir, faire une proposition, vous pouvez communiquer vos coordonnées au biperstmartin@gmail.com