Notre paroisse

Le monde a évolué, la Paroisse saint Martin aussi ! 
Le sentiment d’appartenance à une entité ecclésiale s’y expérimente non seulement à l’échelle des « clochers » ou de la Paroisse mais il prend aussi en compte l’existence de « communautés ». Quelles sont les valeurs véhiculées par ce terme ? Quelle réalité désigne-t-il sur notre Paroisse ? Pourquoi cette strate intermédiaire ?
Le mot « communauté » évoque diverses réalités. Réunion de personnes vivant ensemble, qu’il s’agisse de religieux obéissant à une règle commune, de citoyens d’un Etat, d’habitants d’une ville, d’un village. Pour nous, Français, ce terme nous remet en mémoire que nous vivons sur un des vingt-sept territoires nationaux rassemblés dans la construction européenne. Faut-il rappeler qu’en l’absence de contrat de mariage, les biens des époux sont soumis au régime de la communauté ? Dans tous ces cas de figure, un élément est fondamental : c’est la mise en commun. Des us et coutumes, des valeurs, des lois, directives ou règlements, de la propriété… Nous ne sommes pas loin de l’idée de « communion » qui définit l’Eglise à laquelle nous appartenons : « communion avec le Père, et avec son Fils Jésus Christ, dans l’Esprit, communion des disciples entre eux, dans la charité » (Catéchisme pour adultes).
Comment rendre témoignage de cette communion qui, seule, peut crédibiliser notre mission de baptisés, sur notre espace paroissial ? L’ordonnance de Mgr Lagleize, de Pâques 2007, a entraîné une réorganisation structurelle évoquant une construction pyramidale. Entre les douze « clochers » qui perdurent, gardant les spécificités liées à leur situation dans un territoire donné, et la Paroisse coordonnatrice, s’intercalent désormais quatre « communautés » regroupant des « clochers » en fonction de leur localisation et de l’historique de leurs liens :

Dans chacune des quatre « communautés », des postes de responsabilité ont été pourvus à partir des propositions faites au Conseil Pastoral Paroissial qui a procédé aux désignations, selon la règle : un « appelé » (et « répondant »…) = une fonction.
Cet échelon intermédiaire a permis de mieux assurer les missions dévolues aux chrétiens : liturgie, proposition de la foi, service de la charité. Il facilite aussi la communication (toujours la mise en commun…) en interne au sein de la Paroisse, et en externe. En effet, notre Paroisse est hétérogène : les douze « clochers » qui la composent ne disposent pas des mêmes moyens. Le partage des ressources humaines (connues ou à découvrir !) au sein de chaque « communauté », permet d’alléger la charge pesant trop souvent, dans le système ancien, sur les mêmes « bonnes volontés ». De surcroît, et plus positivement, la mutualisation des forces à cette nouvelle échelle est source de dynamisme, créant, comme souvent en pareil cas, une véritable synergie. Pour autant, le lien n’a pas été rompu avec les « clochers » d’origine, puisque, par définition, une « communauté » regroupe des territoires voisins. 
Cette proximité est mise en valeur par l’organisation de rencontres conviviales, et par une représentation plus fournie auprès des intervenants extérieurs : pouvoir politique local, associations, médias…