Le temps de l’Avent

Dimanche 20 novembre nous avons fêté le Christ-Roi de l’univers qui
reviendra en gloire à la fin des temps. Cette fête clôt l’année liturgique et en ouvre une nouvelle. Nous  entrons dans le temps de l’Avent qui nous conduit à accueillir l’enfant de la crèche, à reconnaître en lui le Messie, l’envoyé de Dieu qui deviendra le Christ-Roi que nous venons de fêter.

Tout au long de l’année liturgique nous cheminerons de l’attente du Messie, à sa naissance, sa vie publique, sa

passion et sa résurrection, point d’orgue de l’année liturgique, de notre foi, de notre espérance. Jésus a vaincu la mort, est ressuscité et il nous a fait cette promesse : « ceux qui mettent leur foi en moi, je les ressusciterai aux
derniers jours ». Par notre baptême, nous sommes déjà des ressuscités, nous partageons la vie de Dieu. Nous avons été plongés dans les eaux de la mort pour renaître à la vie divine. Pour parvenir à vivre pleinement de cette Bonne Nouvelle, nous devons préparer nos cœurs à accueillir et à reconnaître, en ce nouveau-né de la crèche, l’envoyé de Dieu, le Fils de Dieu. Comme Marie, saurons-nous lui laisser une place dans nos vies toujours plus encombrées de tas de soucis, de choses.

De quoi avons-nous besoin de nous délester pour cheminer légers ?

Ce premier dimanche d’Avent nous invite à VEILLER. La venue de Christ peut nous surprendre, saurons-nous être attentifs aux signes de sa présence ?  L’Emmanuel, Dieu avec nous. Et à mon tour, comment vais-je manifester
cette présence à mon entourage, mes amis, mes collègues. Marie est partie vers Elisabeth pour la seconder mais partager aussi avec elle la Bonne Nouvelle qui grandissait en elle. Quel acte concret vais-je poser ?

Saurai-je accueillir, dans le silence de mon cœur, le nouveau-né comme Marie qui méditait les évènements, ou comme les bergers vais-je m’émerveiller dans lui ? Quels cadeaux, comme les mages, lui apporterai-je ? Aurai-je peur comme Hérode que le nouveau-né, le roi des juifs, plus tard le détrône ?

Dans ce cheminement, nous ne sommes pas seuls. L’Église nous aide à avancer par la liturgie, les sacrements,
la prière.

 

Avec Marie, mettons-nous en chemin, laissons nous guider par l’Esprit qui œuvre dans le secret de nos cœurs.

En allumant les bougies de l’Avent, nous nous souviendrons que Dieu est avec les hommes depuis les origines et sans cesse renouvelle sa promesse. À Noël, cette promesse se réalise. Accueillons-la.

 

Madeleine Philibert