« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait »

Comment sortir de l’Eucharistie, qui nous a unis à toute la terre entière et à Dieu, sans nous soucier du système économique dans lequel nous vivons ? Système économique qui génère pauvreté, souffrance et catastrophe écologique d’un bout à l’autre de la planète. La sauvegarde de la création, pour un chrétien, fait référence au Dieu créateur que nous confessons dans le credo. Il y a cinq ans, le Pape François nous a interpellés sur l’écologie intégrale, une alliance entre l’écologie des relations humaines et la sauvegarde de la terre.

 

Suite à la COP21, les Eglises chrétiennes ont mis en place un certain nombre de démarches comme une journée de jeûne pour le climat ou l’édition d’une brochure « Habiter autrement la Création » mais aussi un nouveau label : « Église verte ». C’est un label œcuménique pour une conversion écologique en Eglise. Ce n’est pas un gadget mais un moyen, un outil pour transformer les paroisses, pour tenter de répondre à la demande du Seigneur de garder la terre et d’en prendre soin. Ce label tourne autour de six thématiques et nous incite à nous poser des questions sur nos célébrations, notre vie quotidienne et nos relations humaines. Ce label nous met au défi de trouver des solutions, de choisir dans l’espérance des modes de vie écologique nécessaires à la survie de l’humanité. Se lancer dans le label « Église verte », c’est comprendre ensemble, agir ensemble.
Le Pape François s’est adressé « à toutes les personnes de bonne volonté » désirant participer à « la sauvegarde de la maison commune ». Notre paroisse a-t-elle le désir de rejoindre les nombreuses paroisses qui se sont engagées sur ce chemin ?
Anne Burtz