Taizé 2021

« Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux ! » dit le Christ.

Avec Célia, Paula et Judith, nous sommes parties à quatre, nos pass sanitaires à jour, en nous demandant si nous trouverions des jeunes à Taizé. Nous n’avons pas été déçues !
Venant du monde entier, les jeunes y sont revenus et en nombre ! Et nous avions bien du mal à nous frayer un chemin pour les 3 temps de prières quotidiennes dans l’église de la réconciliation pourtant prévue pour de très nombreuses assemblées.
Les échanges durant les temps d’introduction biblique, la qualité du silence lorsque l’assemblée est invitée à la prière silencieuse, les chants répétitifs dont Frère Roger disait « plus on vit une prière toute simple et toute humble, plus on est conduit à aimer et à l’exprimer par sa vie » témoignent de l’immense soif des jeunes.
Nous avons été portées par la joie, la fraternité, l’esprit communautaire à l’image de ces trois petits mots qui font l’âme de Taizé et avec lesquels Frère Aloïs a accueilli au sein de la communauté ce 2ème dimanche du mois d’août un nouveau frère venu de Chine : « Maintiens-toi dans la simplicité et dans la joie, la joie des miséricordieux, la joie de l’amour fraternel ».
Loin de se replier dans un confinement infertile, les frères ont redoublé d’activités sur la colline avec les jeunes présents en petit nombre : jardin solidaire, actions destinées à réduire l’impact sur l’environnement dans une démarche église verte, création de biscuits « les carrés de Taizé » réalisés avec les produits locaux, créations artistiques, publications,…
Nous sommes parties, ressourcées et convaincues de la nécessité d’y retourner, en tout cas plus longtemps pour Judith et Paula qui n’ont eu qu’un petit aperçu de 4 jours, à peine le temps de faire connaissance !
Dans cette attente, une manière de rester en communion : la prière du samedi soir filmée en direct des réseaux sociaux : chaîne YouTube, Twitter.

Paroles de jeunes :
« J’ai aimé les temps de prière, les temps d’échange sur les textes de la Bible, rencontrer des gens. Il y avait des jeunes de toute l’Europe. J’ai vraiment tout aimé. »
« J’ai aimé le soir parce qu’on avait le choix de rester dans l’église et chanter les beaux chants ou aller à l’Oyak pour « faire la fête » ou avoir la liberté de faire tout autre chose. L’atmosphère était trop bien. »

Evelyne Gregorio