La Maison Nazareth-Chabeuil en projet !

 

Un groupe de travail se constitue pour réfléchir et préparer l’avenir pastoral de la maison Nazareth à Chabeuil, à la demande de la Communauté des Coopérateurs Paroissiaux du Christ Roi, en collaboration avec le vicaire général, des diocésains et des paroissiens de Saint-Martin de la Plaine de Valence. Le père Marc Passas, supérieur de la Communauté, nous explique le projet.

 

« Qui dit projet, dit regard tourné vers l’avenir ». Or si l’on regarde le passé, depuis 50 ans, les faits montrent en Europe la marginalisation de l’Église, la diminution du nombre des chrétiens et conjointement, la soif spirituelle grandissante de ceux qui ne connaissent pas le Christ. Ce mouvement se traduit pour nous aujourd’hui par un vieillissement de la Congrégation, une diminution de ses membres et une difficulté à renouveler nos propositions pour répondre à la soif des gens qui, demain, sera toujours plus grande.

 

Les pères les plus âgés qui donnent les retraites spirituelles sont encore pleins d’énergie et pleins de zèle, c’est bien vrai ! On ne peut cependant ignorer que les forces de chacun vont aller en diminuant malgré tout l’élan du cœur à porter l’Évangile. C’est pourquoi j’ai demandé de l’aide à l’évêque de Valence, Mgr Pierre-Yves Michel, pour élaborer un projet de collaboration pastorale pour la maison Nazareth dans le respect de notre charisme, de notre spiritualité, de notre mission, des besoins de l’Église et des gens, et de « ce que l’Esprit dit aux Églises », pour reprendre le livre de l’Apocalypse. À ce sujet, les deux supérieurs généraux de nos instituts ont fait parvenir tout dernièrement une lettre aux religieux et religieuses de nos communautés à travers le monde, qui fait appel à leur responsabilité et  à leur liberté pour faire face aux défis qu’apporte la réalité. Ceux que je viens d’évoquer en sont un aspect.

 

La situation est fragile, ce n’est pas grave mais cela demande une attention plus vigilante. Disons que nous entrons dans une fragilité toujours plus grande, face à des besoins grandissants. Mais parce que le Christ ne cesse de nous attirer à Lui et l’Esprit Saint de nous pousser, le pape de nous exhorter, nous avons le devoir de trouver le chemin en réponse aux situations nouvelles. De nous-mêmes, nous ne pouvons rien. Isolés non plus. Il nous est demandé d’essayer et de tout mettre en œuvre pour découvrir ce que le Seigneur veut. Le reste ne nous appartient pas.

 

Concrètement, nous avons convenu avec le vicaire général, Guillaume Teissier, qui nous prête son appui, qu’il nous fallait être conduits par une tierce personne capable de nous accompagner et de nous guider. Un coach sera ainsi le garant du respect de la méthode et de la bienveillance au cœur de la démarche, sans intervenir au plan du contenu. Et nous allons appeler tous ceux qui font partie de la « constellation Nazareth », et d’autres, à se rencontrer : religieux, religieuses, retraitants, amis, bénévoles, paroissiens, participants à la messe dominicale ou en semaine, ceux qui viennent acheter des pommes, etc. pour faire part de ce qu’ils trouvent de bon à Nazareth et aimeraient y trouver de bon à l’avenir, et pourquoi pas s’y investir pour « rencontrer Jésus et le faire rencontrer », comme dit le pape François.

 

Nous sollicitons votre prière, votre aide et voulons écouter ce que l’Esprit Saint suscite en chacun ! »

Père Marc Passas, cpcr