Retour sur un beau dimanche à Léoncel le 12 juin 2022 !

En ce dimanche 12 juin, le val de Léoncel avait pris des airs de haut plateau andin : d’abord parce que l’air y était bien plus respirable que dans la plaine de Valence, ensuite parce qu’un alpaga, fraîchement soulagé de sa précieuse toison, hormis sur la partie inférieure de ses pattes, attirait, depuis le pré où il broutait, l’attention ébahie des petits – et des grands – venus participer à la journée paroissiale de Saint Martin.
Journée commencée plus ou moins tôt pour les paroissiens venus à pied depuis Peyrus ou le col des Limouches, en vélo, en voiture ou en moto… Rendez-vous était fixé à partir de 10h30 pour que les courageux qui avaient cheminé le long du GR 93, ou monté en danseuse la D 68, et les autres aussi… recouvrent des forces, ou simplement renouent des contacts, autour d’une boisson, d’une pogne et autres douceurs.
À 11h15, il était temps d’entrer au frais dans l’abbaye pour écouter le Père Michel Cacaud, venu de la paroisse de Limonest – Saint Didier au Mont d’Or, confiée pour ce temps dominical à son vicaire (car lui en a un…), pour nous éclairer sur l’Eucharistie et la nouvelle traduction du Missel romain. Après un exposé enrichissant sur l’histoire de l’établissement de l’Eucharistie, proclamation de la Parole et communion au Corps du Christ, en mémoire de la Résurrection, et sur les changements récents intervenus dans la formulation de la prière communautaire, il y eut un échange à partir de quelques questions. Qui était à l’initiative des modifications ? Quel passage de sens entre « le péché » et « les péchés » ? Pourquoi des « frères et sœurs » mais seulement des « Saints » et pas des saintes, dans le Confiteor ?
Après l’apéritif et le repas vint le temps des nourritures spirituelles : la célébration de la Solennité de la Sainte Trinité, présidée par le Père Cacaud, heureux de se retrouver en ce lieu, après plusieurs décennies. Son homélie insistait sur l’amour unissant le Père et le Fils, cet Amour qui est l’Esprit Saint reçu en Église à la Pentecôte, et par chacun lors des sacrements du baptême et de la confirmation ; Amour divin dont une bonne image pour les enfants est l’amour que leurs parents se portent, et qu’ils leur portent, et pour lequel ils doivent rendre grâce au Seigneur.
Après avoir reçu la bénédiction solennelle, ne restait plus à chacun qu’à redescendre de la montagne, en mission (« ite missa est ») dans son lieu de vie, à temps pour remplir son devoir de citoyen, en ce premier tour des élections législatives.
Que le Seigneur soit remercié pour cette belle journée vécue en paroisse, et que Son Esprit nous inspire tout au long de cet été à venir, jusqu’à notre dimanche de rentrée paroissiale, le 11 septembre !
Anne-Marie Jammes