Projet solidaire au Burkina Faso

Marie, avec Aurélia, tu viens de passer quelques semaines au Burkina Faso au sein de l’association CADH’O, peux-tu nous présenter cette association et ce qu’elle fait ?

 

J’ai passé deux semaines et demie avec Aurélia au Burkina Faso.
Aurélia est une bénévole qui fait partie de la même église que Frank et Perrine, les fondateurs de l’association.

L’association aide les enfants en situation de handicap et leur famille. Elle a ouvert un centre d’accueil à Ouagadougou qui propose des séances de kiné, un accompagnement des familles, une aide financière pour des soins et des examens médicaux. Elle propose aussi un parrainage d’enfants et une aide financière qui permettent aux enfants d’aller dans une école spécialisée ou les aident à se développer afin qu’ils puissent ensuite intégrer le système scolaire.

 

Perrine est française et Franck OUADRAOUGO, burkinabé. Ils ont trois enfants dont l’aîné, Osée, est en situation de handicap mais bénéficie d’un bon accompagnement en France. Au Burkina Faso, les enfants dans ces situations d’handicap sont cachés et ne sont pris en charge ni par l’état, ni par leurs parents. Pour leur venir en aide, Perrine et Franck, avec d’autres personnes, ont créé un Centre d’accueil et de dépistage du handicap Osée (CADH’O), rattaché à l’Association burkinabé pour l’intégration des personnes en situation de handicap (ABIH).

 

Peux-tu nous parler du voyage ? Déjà une première aventure…

 

Nous sommes parties le mercredi 2 juillet avec plus de 90 kilos de matériel médical, d’hygiène…

à notre arrivée Frank, le responsable de la mission, nous attendait. Malheureusement pas nos valises…

Les premiers jours ont été un peu difficiles, il a fallu s’habituer à la chaleur et à la différence de culture.

Tous les matins nous étions au centre.

 

Quelle a été ta mission, qu’as-tu fait sur place ?

 

En qualité d’élèves infirmières, notre mission principale était de former les professionnels du centre et les familles à la psychomotricité. Avec Aurélia, nous ne sommes pas psychomotriciennes, mais nous avons travaillé en amont pour pouvoir remplir l’objectif.

Ce qu’on a fait au centre CADH’O :

– Formation à la psychomotricité : apprendre à l’enfant par le jeu, stimulation au quotidien,

– Formation aux gestes de premiers secours : massage cardiaque, que faire en cas d’étouffement, comment mettre une personne en position latérale de sécurité, prise en charge des brûlures…,

– Mise en place de bilans psychomoteurs et de séances de psychomotricité,

– Visite des familles pour sensibiliser l’entourage au handicap.

 

Cette expérience a du être très enrichissante pour les familles, très nourrissante pour vous aussi,  déroutante peut-être ?

 

Je suis partie sans avoir d’attentes, donc j’ai juste essayé de m’adapter à leur culture, de comprendre leur mode de fonctionnement dans la vie de tous les jours, mais aussi leur façon de penser…

Aurais-tu une anecdote, un évènement, qui t’a particulièrement touchée au cours de ton séjour ?

 

Mon meilleur souvenir est la journée que j’ai passé à jouer au foot avec une multitude d’enfants.

Un évènement marquant : la façon dont les personnes voient la France et les Français. Ils pensent que nous sommes tous riches avec de grandes maisons.

 

Cette expérience a-t-elle changé ton regard, tes projets ou, au contraire, confirmé tes choix professionnels ? Serais-tu prête à renouveler cette expérience ?

 

Cette expérience m’a fait réfléchir sur mon mode de vie. Elle a confirmé mon envie de faire des missions humanitaires et d’aider les autres. Je renouvellerai avec plaisir cette expérience.

Marie NDG

L’association CADH’O n’est pas inconnue de notre paroisse. Lors de l’évènement HOPE 360 à Valence en 2019, le catéchisme avait été séduit par le projet de Frank et Perrine et l’avait soutenu par un don.

En allant à l’église de Chabeuil, si vous empruntez le petit sentier qui monte au pied de la Vierge Marie, vous passerez devant un amandier offert par l’association CADH’O en signe d’amitié.

 

Les actions de CADH’O auprès des enfants continuent grâce aux petits et grands élans de générosité.
Comme Marie l’a fait, vous aussi pouvez les aider.

Pour contacter l’association rendez-vous sur leur page Facebook CADH’O, ou [no-spam mail=’cadho.ouaga@hotmail.com’]